Distribution Un nouveau showroom pour une gamme étoffée

Ripert a reçu plus de 150 personnes dans ses locaux, à Brain-sur-l'Authion (49), le 30 novembre dernier.

Avec un magasin flambant neuf de plus de 200 m², l'entreprise Ripert montre l'étendue de sa gamme à ses clients. Elle intervient auprès des collectivités en proposant des fournitures pour l'entretien et la création des espaces verts et pour le désherbage alternatif, mais également auprès des horticulteurs, des pépiniéristes, et des arboriculteurs. Le 30 novembre dernier, les clients ont pu découvrir de nombreux nouveaux produits, notamment des accessoires, et échanger avec l'ensemble de l'équipe Ripert et ses principaux partenaires. L'entreprise a été reprise par les établissements Pissier, implantés à Ouzouer-le-Marché (41). Et en deux ans, elle a fortement évolué, comme l'explique Matthieu Pissier, le dirigeant. « Depuis deux ans, nous travaillons à l'élargissement de notre gamme pour coller au plus près des besoins de nos clients. Malgré un secteur horticole en crise profonde, nous investissons parce que nous croyons en l'avenir des horticulteurs, des pépiniéristes et des arboriculteurs en Pays de la Loire. Pour cela, il faut sans cesse se remettre en question, anticiper, être à l'écoute. J'ai confiance en l'avenir, et nous sommes dans une dynamique très positive. » Pour 2015-2016, Ripert affiche un chiffre d'affaires de 5,5 M€ et emploie 15 salariés, dont 8 commerciaux.

La qualité de l'eau agit sur les cultures En marge des échanges conviviaux, une conférence sur la qualité de l'eau a passionné l'auditoire. Trois interventions techniques se sont succédées sur ce thème pointu, rarement abordé et pourtant essentiel pour les cultures. Fred Salaun, de la société L & J, a expliqué la formation du biofilm dans les réseaux d'irrigation et son incidence sanitaire sur les cultures et sur la durée de vie des réseaux. Le nettoyage des réseaux d'irrigation, leur entretien en continu sont primordiaux pour améliorer la qualité sanitaire de l'eau. La société SDP a pris le relais en traitant de l'optimisation de la pulvérisation, la qualité chimique de l'eau utilisée dans les bouillies, le choix du mode de pulvérisation et la sélection des adjuvants. Enfin, le laboratoire d'analyses Auréa est intervenu sur la chimie de l'eau : comment le pH, la conductivité et la charge en sels peuvent jouer sur l'élaboration de solutions nutritives et sur l'assimilation des éléments minéraux et des oligo-éléments.

Aude Richard